Laridés
Le laridé est une danse bretonne du pays vannetais que l’on retrouve aussi dans le Bas Léon. C’est aussi le nom d’une famille d’oiseaux (du latin larus désignant la mouette) comprenant les mouettes et les goélands. C’est enfin l’origine du prénom Lara.
Je ne dis pas oiseaux marins, car contrairement à ce que l’on croit souvent les mouettes sont des oiseaux aussi bien continentaux que marins. Ils sont nombreux en Iroise, les goélands argenté d’abord (Larus argentatus) omniprésents et prêts à piller tout ce qui se présente, le Goéland brun (Larus fuscus) ensuite, beaucoup moins agressif et prenant ses quartiers d’hiver plus au sud, et enfin le Goéland marin (Larus marinus), imposant par sa taille et dominant les autres. Plus petite, la mouette rieuse (larus ridibundus) occupe le terrain côtier juste après avoir niché plus à l’intérieur sur les étangs. Celle-ci est largement urbaine et occupe l'hiver les berges de la Seine à Paris, c'est l'amie de Gaston Lagaffe dans la célèbre bande dessinée.
Qui retrouve-t-on sur les côtes africaines de nos 4 compères ? Le Goéland brun et la mouette rieuse sont régulièrement observées, mais je suis quand même étonné par la pauvreté en oiseaux marins, et en laridés en général, sur la côte béninoise. Aucun cri de mouette ou de goéland pour ponctuer vos ballades ou l'activité du port. Il me semble que la côte est bien trop occupée par l’urbanisation et ne laisse aucune chance à ses oiseaux de se reposer et trouver la nourriture qui leur convient, j’ai juste pu observer de rares fois la mouette rieuse vers Grand-Popo. Et pourtant les mouettes et goélands sont des oiseaux relativement opportunistes, tirant parti de tous les avantages de la "civilisation", et de ses poubelles en particuliers.
Goéland argenté au nid
Goéland brun
Goéland marin
Mouette rieuse